Grand mère , j'ai rêvé , le long de ma prière
Dans ma vieille maison toute pleine d'effroi
Que tu n'es jamais morte et que je sens tes doigts
Serrer les miens très fort , comme autrefois , naguère .
C'est si bon ce grand rêve et j'ai fermé les yeux
Pour mieux te voir .. c'est fait , te voilà revenue
Et telle qu'autrefois , trottinante et menue
Et je te vois , grand mère , aussi bien que je veux .
Mais hélas ! ce n'est plus qu'un reflet de tendresse ,
Un souvenir .. Comme il fait sombre et que j'ai peur ,
Un grand froid brusquement me pénètre le coeur
Et je cherche tes bras pour blottir ma détresse .